Programme de coopération climatique internationale : près de 772 000 $ pour un projet d’Umalia, en partenariat avec Technologies Ecofixe et l’Université Laval, au Bénin |
Laval, le 30 août 2017. – Umalia, une entreprise lavalloise spécialisée en responsabilité sociale des entreprises et en gestion de partenariats créateurs de valeur partagée, recevra une aide financière gouvernementale de 771 715 $, issue du Fonds vert, pour un projet de coopération internationale mené en partenariat avec l’entreprise québécoise Technologies Ecofixe inc., qui conçoit des systèmes de traitement biologique des eaux usées ainsi qu’avec l’Université Laval. Ce projet visera à améliorer la résilience des communautés lacustres du Bénin face aux impacts des changements climatiques.
La ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation et ministre responsable de la région de Laval, Mme Francine Charbonneau, a fait cette annonce au nom du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel. Mentionnons que le projet d’Umalia et de ses partenaires fait partie des 14 projets internationaux sélectionnés à l’issue de l’appel à projets qui s’est terminé le 31 janvier 2017 et pour lequel une enveloppe globale de près de 10 millions de dollars a été accordée. Le projet, axé sur le renforcement des capacités, la sensibilisation des populations aux changements climatiques et le transfert technologique, consistera notamment en l’installation d’une technologie de traitement biologique des eaux dans la commune de Sô-Ava, au Bénin, afin d’y accroître la résilience des communautés face aux enjeux de salubrité de l’eau. Cette communauté lacustre fait face à de nombreux enjeux environnementaux et écologiques, exacerbés par les changements climatiques, tels que les fortes pluies saisonnières, les inondations ou l’érosion des berges, qui contribuent à la propagation d’infections graves et à l’insécurité sanitaire de l’eau. Ce projet, qui sera réalisé en étroite collaboration avec des organisations béninoises bien implantées dans leur milieu, dont la mairie et la société civile, permettra d’assurer une réelle et efficace prise en charge locale de la lutte contre les changements climatiques. |